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  • dans les livres... Francopolis sept-oct 2022

    texte & photo   Dana Shishmanian, (Graffiti de Da Cruz, Paris 19e -2012)

     

    Crédo d’un hérétique des temps modernes

     

    Je crois que les puissants de ce monde sont des démons qui sucent le sang de leurs peuples, détruisent la planète et mènent sciemment l’humanité à sa perte.

    Je crois que les pandémies, les guerres, les pénuries et les famines sont les techniques qu’ils utilisent pour réduire l’humanité en nombre, tout comme l’endoctrinement, les mensonges d’État, la démagogie et la répression sont les techniques de réduction de la conscience.

    Je crois que les humains ne sont pas fautifs, mais victimes. Je crois que les gens ont peur de comprendre la vérité et supportent la manipulation plutôt que d’affronter le système qui les met en cage.

    Je crois que le capitalisme et le communisme se rejoignent.

    Je crois que le politiquement correct déconstruit l'humain et ronge les démocraties tel un ver empoisonné, ce dont les dictatures profitent pour faire de la tradition un nouveau dogme totalitaire.

    Je crois que toute religion conduit au fanatisme et à l’asservissement de masse et que seule la mystique personnelle et individuelle garantit la liberté.

    Je crois que personne ne peut dire : Je suis la vérité et la voie mais que chacun doit chercher sa voie pour trouver sa vérité.

    Je crois que la beauté ne sauvera pas le monde mais qu’alliée à la vérité, elle peut aider quelques âmes à se sauver du monde.

    Je crois dans l’écriture vraie, non dans l’écriture sainte.

    Je crois dans la musique qui retravaille l’âme et le corps telle une matière première pour en libérer l’esprit.

    Je crois que tous les cathares brûlés vifs sont sauvés et m’attendent pour que je les rejoigne au-delà du monde.

    Je crois en mon esprit.

     

     

     


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    Adepte pratiquante depuis longtemps de la secte des décroissants, alias les khmers verts et autres terroristes en herbe de la simplicité joyeuse et volontaire, je ne devrais que me réjouir du très soudain engouement des zélites pour la sobriété… Enfin, pour notre sobriété, à nous les gens très zordinaires. Un bon nombre d’ailleurs n’a pas été consulté pour être énergétiquement et financièrement sobres depuis longtemps ou toujours — et le picrate bon marché pour l’oublier ne dira pas le contraire. Je dois avouer que je perds vite mon calme devant les énormités proférées actuellement (déjà que…), ce qui est mauvais pour mon évolution spirituelle.

     

    L’art du greenwashing n’a d’égal que celui du brainwashing… et autres anglicismes à la mode (and God took the queen !). En mai dernier, je tapotais sur mon clavier : « Hier j'ai entendu à la radio le terme "écologie pragmatique" sans doute en opposition avec une écologie qui serait utopique, l'un et l'autre ne veulent strictement rien dire, comme 95 % de ce qu'on entend actuellement venant des "autorisés à parler", civilisation du blablabla aux multiples méfaits (…). J'ai souvent eu honte de faire partie d'une espèce qui se laisse ainsi mener par le pire d'elle-même et par ses roquets en chef et qui en redemande de l'hypnose séductrice d'influences en tout genre — et surtout du plus mauvais — mais là ça devient irrespirable. Pour moi il n'y a plus de judicieuse radicalité assez radicale pour stopper cette folie et elle sera de toutes façons étouffée, écrasée par ce besoin de continuer encore et encore à sucer tout ce qui est suçable, à pomper ce qui est pompable. Nous sommes toutes et tous complètement incohérents ! (…) J'ai toujours au fond de ma poche un peu de poudre de perlimpinpin d'espoir — pas de celle qui se jette aux yeux, plutôt celle à diluer jour après jour dans la citerne grise du découragement  — l’espoir que quelque chose va faire ding ou bing ou clash soudainement et en même temps dans la tête de chacun-e d'entre nous, partout sur cette planète ! Et je dois dire qu’un certain nombre de personnes, et notamment des jeunes, mettent de la couleur dans ma poudre mais je n'oublie jamais que des hurluberlus de notre espèce sont bien plus (ir)responsables que d'autres : ceux et celles qui se prennent pour des hurluberélu-e-s pour toutes sortes de déraisons et puis nous autres habitants des pays qui se gavent depuis des siècles, des millénaires même » et je finissais ce coup de gueule trop long pour le mettre ici par « Nous n'avons plus beaucoup de temps et toutes celles et ceux qui ont compris depuis trop longtemps déjà sont fatigué-e-s de tenir la torche allumée, vraiment, je peux le voir, l’entendre et moi-même à ma propre mesure et déception après déception, je n’en peux plus. Alors voilà, aujourd'hui même, tout ce qui nous tue, tout ce qui tue, oppresse, manque de respect à cette planète et à toutes les formes de vie doit tomber, aujourd'hui même, maintenant, là, de suite !!! »

     Et bien ce sera là mon édito pour ce numéro d’automne !

    Cathy Garcia

     


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  • agir contre l'âgisme...agir contre l'âgisme...

    texte de Natalia Pikna, Lex Kleren

    La peur de la vieillesse imprègne notre société, qu'il s'agisse de publicités célébrant la jeunesse, de films consacrant peu de temps aux personnes âgées ou de politiques réduisant la vieillesse à un fardeau. Le capitalisme laisse entendre que sans travail en tant qu’objectif, nous devenons pratiquement inutiles. Qu'est-ce que cela implique pour les personnes qui prennent leur retraite, leur valeur disparaît-elle ?

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  • agir contre l'âgisme...

    texte Laure Adler                                                                    photo senior actu

    Au Danemark depuis plusieurs années des compressions budgétaires conduisent les hôpitaux à refuser les personnes très âgées ; celles et ceux qui ont plus de 70 ans et qui souffrent d'embolie ou d'accidents vasculaires ne peuvent bénéficier des soins appropriés réservés aux plus jeunes. La discrimination par l'âge, nommée le « tri de la honte » a provoqué bien des réactions mais, même si elle demeure plus ou moins cachée, elle persiste et rejoint l'idée générale que la vieillesse est un « surplus », une sorte d' « excédent », une poche d'inutilité et d'incapacités.

     

    in la Voyageuse de Nuit  2020

     


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