• dans les livres...

    Romain Gary   by Andersen Ulf

     

    J'entends les petits oiseaux. Je vois les papillons. Les fleurs paraissent soudain plus belles, comme toujours lorsqu'il n'y a personne. La nature reprend espoir, redresse la tête, se met clairement à respirer. A espérer aussi. La nature, je ne sais si vous le savez, vit d'espoir. Elle cache une très grande attente en son sein. Hé oui, elle est un peu rêveuse, elle aussi, elle ne perd pas courage. Elle compte y parvenir, un jour. Y revenir, plutôt. Le retour au paradis, à l’Eden de ses débuts. Elle compte beaucoup sur l'homme pour cela. Sur sa disparition, je veux dire.

     

    in la Danse de Gengis Cohn  1967

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :