• Al Margen

     


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  • contre l'âgisme...

    texte & photo ( by Jean-François Paga) Virginie Despentes

     

    L'âge se lit dans les yeux des autres. Même quand soi-même on n’y pense plus. La peau qui se barre, l'odeur qui change. C'est un corps étranger au sien, celui qu'on devait toujours avoir, celui qu'on a toujours connu. C'est comme une erreur lamentable mais on ne peut se plaindre auprès de personne. Et se sentir passer, inexorablement, dans le camp des vieux qui jusqu'ici était une autre terre qui ne nous concernait pas. Et à l'intérieur de ce corps rien ne change, on est le même qu'il y a vingt ans, dans une machine qui se déglingue tout doucement. Et même les douleurs d'âme, les déceptions, on croyait s'y habituer, depuis le temps qu'on s'endurcit. Et c'est le contraire, ça se met à faire mal comme jamais. Et puis à force, toujours sentir que ça tape au même endroit, ça fait un mal, c'en est atroce.

     

    in les jolies choses

     

     


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  • dans la presse...

     


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  • sur le Net...

    source non identifiée

     

     


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